Réalisations
Learning expedition

Hackathon

Client
Jeux Olympiques 2024
Année

2019

San Francisco x ESD x École 42



En septembre 2018, pour marquer la fin de ma première année de mastère et pour parfaitement débuter la seconde, j’ai eu le plaisir de partir à San Francisco avec d’autres ESDiens afin de rencontrer de nombreuses entreprises prestigieuses (Niantic, Indiegogo, QB3, Google) et des personnes inspirantes ! Cette aventure s’est ensuite ponctuée avec un Hackathon en collaboration avec l’école 42 sur les Jeux Olympiques de 2024.

Avant d’en apprendre plus vous pouvez (re)vivre le voyage de l’intérieur via mes highligths instastory ou encore visionner la vidéo de l’ESD de mon premier jour à San Francisco !

Je vais vous raconter les premiers jours de la learning expedition et ensuite vous présenter le Hackathon et notre projet.

Dans le grand bain

Après 11 heures d’avion, nous avons enfin atterri dans cette magnifique ville dont nous avions rêvé des semaines durant. Nous sommes directement allés dans le centre de San Francisco où l’école nous avait réservé une nuit dans une auberge de jeunesse afin que nous puissions profiter d’un week-end au cœur de la ville. Bien évidemment nous avons passé ce week-end à arpenter les rues, à découvrir le Golden Gate, le Palace of Fine Arts ou bien encore ChinaTown. Nous avons ensuite rejoint le campus de l’école 42 afin que l’aventure et les visites des entreprises commencent.

Jour 1

Ça y est, notre semaine de Learning Expedition a commencé chez The Refiners avec un échange passionnant sur l’entrepreneuriat et la vision de Pierre Gaubil sur les startups et leurs fondateurs. « La folie est la caractéristique des entrepreneurs. » Nous avons ensuite rencontré Don Batstone PhD qui nous a expliqué comment Just Business et Not For Sale s’engagent contre le trafic d’humains dans différentes régions du monde. Enfin, Ioana L. Aanei nous a expliqué comment QB3 accélère les innovations scientifiques au quotidien grâce à leurs incubateurs ! 🔬 Une première journée inspirante pour nous tous ! Un grand merci à ces personnes qui ont pris le temps de nous accueillir et de nous partager leurs visions sur des domaines différents mais reliés par l’entrepreneuriat. 👏🏻
Demain soyez prêts, car l’aventure continue !

Jour 2

Aujourd’hui nous avons eu l’immense chance de rencontrer Mathieu de Fayet, qui nous a accueilli au sein de Niantic, Inc.. Oui vous avez bien lu, Niantic ! Moi non plus je n’en reviens toujours pas vous savez ! Nous avons pu partager un moment privilégié avec l’une des personnes qui a donné vie aux Pokémon qui m’ont fait rêver des années entières lorsque j’étais plus jeune, et qui a transformé des millions de joueurs en dresseurs en l’espace de quelques jours ! C’était tout simplement incroyable de pouvoir comprendre comment Pokémon Go a été pensé, testé, et comment les équipes ont réfléchis à quelles technologies utiliser et comment les intégrer. Et toutes ces réponses étaient cachées à l’intérieur d’un objet très spécial à mes yeux… Un TARDIS ! Je remercie du fond du cœur M. De Fayet qui nous a donné la chance de le rencontrer et qui nous a parlé avec passion de Pokémon Go, Annabel Lavielle qui a organisé ce rendez-vous et Mélanie VIALA qui nous a donné l’opportunité de vivre tout cela grâce à ce voyage !

Jour 3

Pour cette troisième journée de Learning Expedition, je vous propose un extrait de l’article LinkedIn que j’ai écrit pour l’occasion, n’hésitez pas à aller le consulter en entier !

Nous avons eu la chance de rencontrer deux entreprises de taille : Google et Renault Innovation Lab. Commençons par Google. Qui ne connait pas cette institution ? Personne parmi mes lecteurs je pense. Aujourd’hui nous avons eu la chance d’être reçu dans leurs locaux et nous avons commencé la journée avec Paul Limbrey qui est le Directeur Plateforme Amérique. Paul est une personne inspirante qui nous a appris l’importance du facteur humain au sein de la technologie et le poids des interactions entre les personnes.

« Be persistant. People will say no a lot. But you can never give up, you have to try again. »

Disrupt the Olympic Games

Lors de la deuxième semaine à San Francisco, nous avons participé à un hackathon particulier pour nous : c’était un hackathon en collaboration avec l’École 42 dont les étudiants ont tous des profils techniques très avancés, mais ils sont surtout anglophones. Nous avons donc dû nous adapter et construire un projet entièrement en anglais, ce qui a été très intéressant et qui nous a poussé à sortir de notre zone de confort pour quelques jours.

Le sujet comme vous avez pu le lire juste au dessus était « Disrupt the Olympic Games ». Le terrain de jeu était donc presque sans limite.

Nous avions le choix de travailler sur différents sujets : Paris, le sport (et par extension les athlètes) et les fans. Pour Paris, les possibilités étaient celles-ci : la mobilité, le logement, la smart city, la sécurité et la durabilité ; le but étant d’impliquer les parisiens ainsi que de faire face à l’afflux de visiteurs qu’engendre ce type d’événement. Pour le sport, nous pouvions travailler sur la technologie au sein du sport, la performance des athlètes, le coaching, le recrutement et la vie dans le village Olympique ; il fallait ici appuyer sur les expériences des athlètes ainsi que celles du personnel et l’amélioration des processus. Enfin, pour les fans, les choix étaient la fan expérience, le voyage, la promotion de l’événement par le marketing, le social et l’expérience des visiteurs au sens plus large ; les problématiques étaient ici d’améliorer l’expérience des fans et de rendre Paris 2024 unique.

Idées et insights

Nous avons étudié la manière dont les différents athlètes se préparent pour les Jeux Olympiques et nous nous sommes rendu compte qu’ils n’avaient pas tous les mêmes ressources à leur disposition. Il convient de noter que chaque pays participant à cette compétition a son propre comité d’organisation, mais tous les pays ne sont pas égaux. Parfois, il n’y a pas de comité et certains athlètes doivent participer en tant qu’athlète indépendant. D’autres ne disposent pas nécessairement d’une équipe ou d’un coach, et ne disposent pas non plus du financement nécessaire pour utiliser les dernières technologies utiles afin de progresser plus rapidement.

De là est né Astrea, une application afin d’aider les athlètes.

Notre projet est basé sur l’idée de donner à tous les athlètes l’accès au même niveau d’informations afin qu’ils puissent évaluer leurs performances et leurs progrès. Ainsi, grâce à notre application, ils pourront mesurer leur entraînement, définir leurs objectifs, étudier des statistiques, les comparer et les croiser pour plus de précision, se mesurer aux plus grands et atteindre le titre de champion olympique. Les données physiques seront accompagnées de conseils et de tutoriels sur la récupération, le régime alimentaire ou même l’échauffement et les étirements. Nous « disruptons » les Jeux Olympiques en changeant la façon dont nous nous préparons pour cette compétition afin que tous les athlètes disposent des outils nécessaires pour progresser plus rapidement et pour être égaux du point de vue sportif lors de leur participation aux Jeux Olympiques.

Notre promesse

Tout d’abord, nous avons choisi de nous concentrer sur l’accessibilité des données cruciales et professionnelles concernant le sport à tous les athlètes, qui concourent au niveau olympique. Ils peuvent ainsi mesurer pleinement leurs performances et leurs progrès. Ainsi, à l’avenir, tous les athlètes et le personnel seraient égaux en matière d’entraînement physique, de performances mais également d’un point de vue administratif et financier.

Notre projet

Nous avons initialement choisi de créer une application pour les athlètes pratiquant le triathlon en tant que discipline aux Jeux Olympiques. Puis, dans un second temps, à le proposer au grand public, adepte du triathlon, de la course à pied, du VTT ou même de la natation. Nous pensons que le triathlon est la discipline idéale pour lancer notre projet car il regroupe trois sports populaires et accessibles au plus grand nombre, nous permettant ainsi d’atteindre un marché mondial.

Nous avons axé notre raisonnement sur le fait que nous proposerions l’application et le dispositif aux athlètes de triathlon participant aux Jeux olympiques de Tokyo en 2020. Ce sera notre phase de test de sécurité, la version bêta de l’application. Nous pourrons voir les domaines d’amélioration et les besoins émergents des athlètes vis-à-vis de l’application afin que la version finale soit opérationnelle pour les Jeux Olympiques de Paris en 2024. Ainsi, elle sera accessible à tous ensemble de sports pratiqués aux Jeux Olympiques.

Pour être cohérents avec notre vision de mise à niveau et d’accès à des informations fiables pour tous les athlètes afin qu’ils disposent de tous les éléments pour mesurer et évaluer leurs performances afin de déterminer leur développement, nous avons choisi la partie qui leur proposera l’application et le dispositif pour les réaliser.

Comment allons-nous générer des revenus ? Auparavant, nous avions indiqué que l’application serait ouverte au public lors des Jeux olympiques de 2024 à Paris, afin que le grand public puisse obtenir cette solution complète en payant un abonnement mensuel. Nous les tenons pour responsables en leur expliquant que leur participation permettra aux athlètes olympiques qui ne disposent pas de suffisamment de moyens de progresser et d’être au même niveau d’égalité que les autres. La version gratuite permettra à l’utilisateur d’accéder à des informations de base afin d’évaluer sa formation.

Mon ressenti

Ce projet a été passionnant en tout point, autant humainement pour le partage avec notre coéquipier américain, que professionnellement avec une présentation en anglais devant un jury d’exception. Nous avons été fiers de présenter le seul projet qui permettait d’aider les athlètes en les accompagnant avant, pendant et après les Jeux Olympiques grâce à une application dédiée et pensée pour eux.

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